Les phénomènes météorologiques, les scandales sanitaires successifs et autres évènements ont suscité une véritable onde de choc et une prise de conscience en faveur d’une alimentation plus saine. L’actualité interroge nos propres habitudes de consommation et remet en question les réseaux de distribution habituels. Des consommateurs s’engagent dans une approche plus durable, plus éthique et plus raisonnée et deviennent « consommacteurs » de leur alimentation.

Privilégier les produits de saison

Manger des produits de saison apporte de nombreux avantages. Se nourrir de fruits et légumes à bonne maturité nous permet de bénéficier de tous leurs bienfaits : goût, vitamines et nutriments, bons pour notre métabolisme. Consommer des produits de saison nous permet également de répondre aux besoins nutritionnels du moment. L’hiver est, par exemple, la saison des patates douces ou potimarrons, riches en glucides et contenant plus de calories. En été, les fruits comme le melon, la pastèque ou les fraises sont notamment riches en eau, et permettent de s’hydrater à une période où la chaleur est au rendez-vous.

Manger local

De quoi parle-t-on exactement lorsque l’on parle de « manger local » ? Il n y a pas de définition précise. Pour certains, il s’agit de privilégier des produits français. Pour d’autres, des produits régionaux. Dans les deux cas, cela signifie qu’il est préférable d’opter pour des aliments cultivés près de chez nous. Les scientifiques évoquent les « kilomètres alimentaires ». Alors, pourquoi est-il mieux de favoriser la proximité ? De même que la nourriture de saison, l’alimentation locale cultivée fraichement, a meilleur goût qu’un produit industriel et est meilleure pour notre santé. Manger local contribue également à préserver l’environnement en réduisant la durée des transports et donc les émissions de gaz à effet de serre.

Consommer des produits issus de l’agriculture biologique

L’agriculture biologique est régie par des règlementations strictes, qui visent à recourir à des pratiques de culture et d’élevage dans le respect des équilibres naturels[1]. Elle est soumise à un cahier des charges et oblige les agriculteurs qui ont souscrit à ce mode de production à se plier à ces réglementations. Les produits ne contiennent aucun exhausteur de goût, ni colorants ou produits de synthèse. L’utilisation d’additifs est également limitée. Outre la suppression de ces éléments, le mode d’élevage se fait aussi dans le respect du bien-être animal. Ce mode de production est donc moins nocif pour notre organisme, meilleur pour notre santé et respectueux de l’environnement. Plusieurs organismes de contrôle et labels attestent de la certification biologique des produits, notamment Demeter, Nature&Progrès, AB Bio Europe et Bio cohérence.[2]

Comprendre les informations nutritionnelles

Une meilleure compréhension des informations nutritionnelles permet de réduire les risques pour le consommateur, alors conscient de ce qu’il met dans son assiette. L’étiquetage obligatoire permet à l’usager de savoir précisément ce qu’il se prépare à manger. La liste des ingrédients doit impérativement figurer sur l’emballage, ainsi que le tableau des valeurs nutritionnelles, où l’on retrouve notamment , la valeur énergétique, les teneurs en graisse, sucres, protéines et sels. Le Nutri-Score peut également être apposé au-devant des emballages et renseigne sur la qualité du produit avec une note variant de A à E. Pour en savoir plus sur le Nutri-Score, découvrez sa description.

Sources

http://www.consofutur.com/manger-fruits-legumes-de-saison-2030/

https://www.colibris-lemouvement.org/passer-a-laction/agir-quotidien/manger-local-et-saison

http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/25/manger-local-je-pensais-que-ca-aurait-ete-plus-complique-et-plus-cher_5220386_3244.html

[1] http://agriculture.gouv.fr/lagriculture-biologique-1

[2] http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/34029/grand-guide-des-labels-bio-en-france